16 (+1) pièces soldées hors du commun

C'est le moment d'oser.

Sans vous, je ne suis rien. Ou plutôt Menswearplease n’est rien. C’est un peu mélodramatique de le dire comme ça mais c’est vrai.

Si aucun d’entre-vous ne regardait jamais mes contenus, je n’en ferais pas, c’est évident. Ces contenus sont pour vous, pour vous divertir/aider/donner confiance/inspirer/informer etc.

Le meilleur moyen de me soutenir, c’est de (dans l’ordre d’importance) :

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Le plus possible. Je vous montre concrètement toute la différence que vous faites quand vous actionnez ces leviers :

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Donc, du fond du cœur, merci ! Ça n’est pas grand-chose mais ça me permet, à coup de reel, de pouvoir élargir l’horizon des possibles.

Vous faites partie des 1252 premières personnes inscrites à cette newsletter. C’est assez dingue quand j’y pense. Si je laisse cette information infuser dans mon esprit, je pourrais tout simplement chialer.

Allez. Je sèche mes larmes et on commence.

(Merci encore)

Ma vérité sur les soldes

Comme j’ai récemment dit sur Threads :

Les prix des vêtements sont astronomiques. Les achats impulsifs font maintenant partie d’un temps révolu.

Un lundi après-midi banal : je vois quelque chose qui me plaît, mon cœur fait boum-boum, puis je vois le prix et là, une dépression instantanée me saisit, je ferme l’onglet de rage et pars surfer ailleurs. Quelques jours passent et je retombe dessus et à nouveau j’en tombe amoureux, la dépression V2 frappe et je pars à nouveau. Je refais ce schéma quelques fois, jusqu’à ce que ma taille soit en rupture de stock et, là, bien que je boue d’avoir raté la pièce, je sais bien qu’au fond, je suis soulagé.

C’est triste comme histoire. Mais c’est la mienne et peut-être aussi la vôtre.

C’est pour cela que je vois les soldes comme un moyen de pouvoir m’offrir les pièces qui me narguent à longueur d’année. Ou plutôt la pièce. Car même en solde, elles sont chères. Mon lèche-vitrine digital a ses limites : au bout d’un moment, j’aime bien porter les pièces que je vois. Le métaverse ne convient pas à mon esprit matérialiste.

Je tiens en revanche à dire que je ne cautionne pas le comportement des marques qui, ne vendant qu’en soldes, gonflent leur prix de base (déjà élevés toute l’année) pour ne pas trop perdre en marge quand viennent les soldes.

Il faut revenir à une pratique saine des soldes : écouler le stock restant et freiner la surproduction.

Ces pièces hors du commun qui peuplent ma wishlist

-10% avec le code JORDANSCOAT

Je commence par de la triche. Il s’agit d’une co-création (si j’enrobe un peu la réalité). Et, plus modestement, c’est une adaptation d’un manteau pour femme existant chez Worker’s Nobility à mes mesures.

Je suis entré en contact avec Zuriñe sur Insta et après des échanges enthousiastes, on a voulu faire ce manteau juste pour s’amuser et je me suis dit que ce serait cool de vous le proposer.

Il est :

  • réversible pour s’amuser avec son style

  • vert léger et polyvalent tirant sur le gris

  • en 100% coton sur la partie verte et 100% laine sur la polaire écrue

  • arrive aux genoux en Size 1 pour 1m80 (pas une science exacte)

Je le porte en taille 1 (si vous êtes proches de mes mensurations 1m80 et 76kg), c’est celui qu’il vous faut. Et si vous êtes plus large la taille au-dessus.

Worker’s Nobility est une marque minuscule basée à Muzki, proche de Pampelune en Espagne. Toute la production est faite localement et la marque n’utilise que des matières naturelles.

La confection de pièces est faite au compte-goutte pour éviter de surproduire.

Bref, une marque qui vaut la peine d’être encouragée et qui proposera peut-être à l’avenir, des vêtements pour hommes.

Allez, cette fois, voici la vraie sélection soldes.

Ok. Au-delà de la matière (c’est du coton) qui saute aux yeux, je pense qu’on peut apprécier le travail de design discret mais bien senti :

  • Le col de chemise oversized

  • Les grandes poches poitrine bien placées

  • Les boutons bien choisis

  • Le dos original et subtil en même temps.

Ce que j’aime : il est assez long et mou avec des épaules tombantes. Ça donne de la nonchalance. C’est un manteau dont la forme pourrait être formelle, mais par la matière et sa structure molle, il s’invite du côté casual de l’habillement.

Le crochet est à la mode depuis deux ans environ chez les marques un peu niche. Sur TikTok aussi, on a voyait beaucoup l’été 2023. J’ai moi-même succombé à la tendance en demandant à ma mère de me crocheter un bob.

Je ne sais pas lequel vous préférez. Je trouve que les deux sont formidable. C’est camaieux de couleurs là, ça me fait quelque chose dans le ventre. C’est fait au Japon, d’où le prix qui ne touche pas terre. Mais, comme on a dit, ça sert à ça les soldes.

Mince, on dirait la pluie qui tombe ce gilet. Encore mieux : une pluie d’étoiles filantes. Ah non, encore encore mieux (et c’est le site qui le dit) : “la texture et le ton sont inspirés par les photographies brumeuses de Saul Leiter.”

Il n’en fallait pas plus pour me faire tomber amoureux.

Il faut regarder YMC (You Must Create) régulièrement parce que cette marque londonienne surprend toujours. Ce manteau léger de pluie a un sacré caractère vous ne trouvez pas ? Ça me donne envie d’aller promener le chien que je n’ai pas tiens.

La surchemise Dullu, c’est l’emblématique de AKOG. Chaque saison, la marque la décline dans des coloris et textures plus dingues les uns que les autres. J’ai pu en porter une dans un Panache (que j’ai dû rendre d’ailleurs…) et depuis je guette, je zyeute, je lorgne, je contemple.

(Je fais du M pour mes 1m80 et 76kg.)

J’ai un porte-clé en cuir de chez La Perruque et le cuir s’embellit en vieillissant. Ou l’inverse. Et une ceinture pour laquelle il se passe la même chose. Vous pouvez y aller en confiance.

Je trouve que lorsqu’on porte une tenue très simple, cet accessoire habille, singularise, tout en étant pratique. Le bleu ciel est très beau également.

Le motif léopard revient en force depuis 1 an et demi environ. Et pas que chez la femme. Pour moi, c’est vraiment le signal fort que les choses changent pour les hommes. On débarrasse les motifs de leur connotations et les hommes n’ont plus peur de les porter. Certains hommes disons… vous ?

Oui, non mais je sais pas. À force de voir du techwear partout, on se pose la question. Suis-je de ceux qui en porteraient ? En fait, j’en porte déjà de manière ponctuelle. Je ne sais pas. En porter plus ?

La ceinture fait beaucoup, les poches également. Je n’ai pas d’indication particulière sur la coupe mais je suis curieux.

Cette asymétrie du matelassage là ! Et celle des boutons-lààààà ! Roh, ça me plaît ça. Ça élève le combo jean-t-shirt-sneakers en un rien de temps.

13. Veste-surchemise en laine écrue - A Day’s March

Ça ressemble à de la laine casentino mais ça n’en est pas. Toujours est-il que c’est une laine qu’on n’a pas peur de malmener car elle semble déjà avoir vécu.

Petite claque cette veste. À elle seule, c’est une invitation à vivre une vie de rock star. Je vois immédiatement des lunettes à verres teintés avec ça, un col roulé ou chemise à pointes de col gigantesques et un pantalon fluide et large. Arf, peut-on avoir la nostalgie des époques qu’on a pas vécues ?

Avec des sambas et un pull col rond marine.

Je ne sais pas, j’ai quelque chose avec les cardigans à motif psychédélique. Ou juste à motif. Pourtant je n’en ai encore pas… Et souvent les motifs manquent de subtilité ou d’une sorte de… vérité.

Encore une fois, il vaut mieux acheter une seule pièce qui nous fait voir de nouveaux horizons stylistiques et nous bouleverse plutôt que plusieurs sans trop de saveurs. Mais ce n’est que mon avis.

À lundi prochain et en attendant, on se voit sur les réseaux.

✌🏻

Jordan