Au revoir

Chers amis,

Ce sera ma dernière newsletter de cette année. Rassurez-vous, je compte en année scolaire. Je ne le faisais plus depuis que j’avais quitté l’école. Mais maintenant que ma fille est sur le point d’y entrer à son tour, je m’y remets.

Pour l’heure, mon esprit réclame un stand-by, une position horizontale et un horizon dégagé. Mes batteries sont à plat.

Quand je crée une vidéo, je veux que la personne qui regarde puisse se dire à la fin que ça valait le coup de rester. Je veux qu’elle en ait pour son argent (qui est son temps). C’est aussi important que d’exprimer ce que j’ai dans la tête. L’un ne va pas sans l’autre.

On peut exprimer les choses les plus belles, singulières et intelligentes qui soient, si elles ne touchent pas l’auditoire, si elles ne lui sont pas utiles d’une certaine manière, alors ça ne sert à rien. Autant se taire et garder pour soi ce qu’on voulait raconter.

Vous n’êtes pas dupes, vous savez quand un contenu est sincère, vous savez quand il ne l’est pas, vous savez quand c’est vous qui êtes le produit.

Et vous savez très bien quand il s’agit d’une publicité. Mais mon point c’est que même une pub peut valoir le coup d’être vue.

Et à ce titre, je suis particulièrement fier de ma vidéo en partenariat avec Etsy. Ça prouve bien qu’on peut promouvoir un service ou un produit tout en délivrant de la valeur.

Quand on joue le jeu des réseaux sociaux, c’est facile de se perdre. C’est facile de perdre ses valeurs de vue pour quelques likes en plus, quelques euros sur son compte en banque. Evidemment que c’est plaisant de recevoir des chèques. Et je ne fais pas ça pour la gloire. Elle ne m’intéresse pas. Tout ce que je veux c’est offrir à ceux que ça intéresse du contenu original, inspirant, intriguant et intéressant et gagner ma vie en le faisant.

Je fais tout, tout seul. De l’écriture du script, au tournage puis au montage et publication. Ça me permet d’avoir un contrôle total sur tout ce processus. Ça me permet d’avoir une ligne directrice et bien droite de l’idée à sa réalité.

Et c’est épuisant.

Mais c’est aussi gratifiant.

J’ai la chance de faire ce que j’aime, de parler d’un sujet que j’adore tous les jours. Et ce faisant, je suis passé de 22,000 abonnés en février à 135,000 en juillet.

En 6 mois. C’est un peu dingue quand on y pense. Même parfois, cela me fait peur. Et ce n’est pas libérateur comme on pourrait penser. Plus ce nombre augmente plus la pression à faire du travail de qualité est forte. Mais je sais aussi que c’est dans ma tête et qu’une fois que je m’y serai habitué, à ce nombre, cela partira. Ou du moins s’estompera.

Et je n’ai pas voulu faire de story ou quoi que ce soit pour célébrer le cap des 100,000 abonnés car le nombre ne veut rien dire. Oui, cela m’apporte de la satisfaction de vous voir de plus en plus nombreux. Mais je pense que ça m’apporte de la satisfaction plus à moi qu’à vous et à ce titre, je ne vois pas bien pourquoi célébrer ce chiffre. J’en parle comme je le fais ici, à travers mes newsletters car je pense que si vous êtes là, c’est que vous êtes dans le cercle plus restreint et que je me permets avec vous plus de familiarités.

Et donc, cette trêve estivale, en plus de m’apporter le repos que je réclame, va peut-être aussi m’aider à prendre du recul, ne pas oublier ce qui est important, réaffirmer mes valeurs, ne pas se sentir inutilement pousser des ailes et faire le point sur la suite que je veux donner à cette activité.

Quels que soient mes projets à venir, j’ai plusieurs impératifs :

  1. Qu’ils ne se fassent jamais au détriment de ma famille (c’est plus important que tout le reste)

  2. Qu’ils soient compatibles avec mon niveau d’énergie et me permettent d’avance sereinement, sans frôler le burn-out

  3. Qu’ils n’aillent pas à l’encontre de mon épanouissement personnel

  4. Qu’ils me permettent de ne pas être un boulet financier pour ma compagne 😅

Je vais en profiter pour méditer sur un concept qui m’est cher, la persévérance, et à toutes les manières de me réinventer pour durer.

À ce propos, je viens de finir une BD qui s’appelle La Guerre de Lucas et qui donne un bel exemple de persévérance, en la personne de George Lucas, le créateur génial de Star Wars. Merci à mon ami Camille pour le cadeau. Ça faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre à ce point.

Bonnes vacances à chacun et vous en revenez, j’espère qu’elles furent à la hauteur de vos espérances.

La bise,

Jordan