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Back dans les bacs avec un tour du proprio
De beaux blousons de mi-saison 😍
Alors oui, je sais ça fait longtemps. J’ai vraiment le sentiment d’être ce jeune parent qui sort de la vie de ses potes et tout le monde se demande où il est passé, à quoi ressemblent ses journées etc.
Je vous rassure : je vais bien !
Mais en ce moment, j’ai un peu l’impression qu’on m’a filé les clés d’une Ferrari alors que je venais tout juste d’enlever les roulettes de mon vélo.
Les nouvelles :
Je bosse sur un projet marketing (certains d’entre vous ont peut-être vu des publicités). Pas d’inquiétude, je ne vends pas mon âme au diable, j'aide les marques moyennes à devenir de vraies belles marques.
Je continue bien sûr à vous régaler sur Instagram (qui constitue mon gagne-pain principal). Votre soutien est super précieux, merci aux noms que je reconnais et que je vois régulièrement liker, commenter, partager.
Mon podcast se renforce tous les jours et bientôt j’aurai une belle annonce à vous faire à ce sujet.
Je bosse sur mon projet top secret qui me démange de vous révéler et envoyer valser la promesse que j’ai faite.
Je refais mon jardin. Bon, ça vous fait une belle jambe mais je vous le dis uniquement parce que ça ME fait plaisir.
Cette newsletter n’est pas tout à fait relancée mais j’enverrai quelques lettres à votre destination quand je pourrai. 🥰
De vous donner un petit moment de voyeurisme sur mes blousons et vestes de printemps. En mode inventaire. En mode regardez comme j’ai bon goût. En Mode Confession.
Incroyable transition pas du tout anticipée pour vous parler de ma reco du moment avant d’en venir au jacket porn.
Ma reco : le podcast du Printemps “En Mode Confession” présenté par Daphné Bürki

Ce sont de courts épisodes de moins d’une demi-heure, enregistrés dans le studio au cœur du Printemps. C’est sur la mode aussi bien féminine que masculine au travers de parcours inspirants. Mais c’est plus sur la vision particulière des interviewés sur le vêtement et la manière de le porter que sur leur parcours. Et c’est là que c’est intéressant.
En quelques minutes, on arrive au cœur de leurs convictions intimes et j’adore ces moments de vérité.
J’ai particulièrement apprécié les passages de Marc Beaugé, Vanessa Bruno et Sophie Fontanel. Et j’aime aussi l’introduction miroir où chacun décrit ce qu’il voit. C’est souvent très révélateur et on comprend tout de suite les intrications du textile et des histoires personnelles.
Je le dis souvent mais « texte » et « textile » viennent de la même racine. Le latin « texere ». Et quand on voit un texte sur une page blanche, le parallèle avec le textile saute aux yeux. L’un est un enchevêtrement de mots. L’autre de fils. Un vêtement qui n’est pas porté, c’est comme une histoire qui n’est pas vécue, il tombe à plat.
Le podcast du Printemps est maintenant lancé pour une toute nouvelle saison et Thomas Jolly, le directeur artistique des JO de Paris 2024 est le premier invité.
J’aime les vestes, les manteaux. Et j’en ai beaucoup. Et paradoxalement pas assez. Je suis un fou furieux échappé de Sainte-Anne. Foutez-moi la camisole et vraiment je serais malheureusement. Ou alors faudrait qu’elle ait quelque chose cette camisole, des manches raglan, un col à la Lemaire (gigantesque et souple) et un motif psychédélique…
Je commence par ma dernière acquisition

Quand Brut a sorti ses premières versions, j’étais sous le charme. Mais c’était cher. Quand ils ont sorti la deuxième salve. J’étais fauché. 3ème pareil. Etc. À la 5ème, le prix avait augmenté (car la demande est vive) mais j’ai décidé que je ne pouvais plus passer à côté de ce blouson qui me faisait de l’œil. J’ai regardé, j’ai choisi, j’ai acheté et c’était plus de 600€.
J’ai rarement mis autant dans un vêtement. Vraiment. Et vous savez quoi ?
Je n’en regrette pas un seul euros. C’est cher évidemment. Trop cher par rapport à la qualité. Ça ne vaut pas dire que c’est de la mauvaise qualité, c’est même tout le contraire. Mais il y a un moment où on ne paie plus uniquement pour la qualité mais pour une pièce d’exception et une philosophie derrière elle : celle de se servir de l’existant pour créer une pièce qui a quelque chose d’artistique et ajoute de l’inattendu dans votre vie. J’ai payé ça et une coupe boxy ultra courte qui donne une allure de biker des années 1960.
Je l’ai notamment portée dans ce reel.

J’y reviendrai dans un reel sur cette veste. Enfin pas dans cette couleur mais peu importe. On est dans la même vibe barbouresque, c’est sûr. Et c’est ce que j’aime. Cette liste ne fera que confirmer ça.
Ce que j’aime ici :
Les manches raglan : pardon mais pourquoi on n’en voit pas plus ?
Les poches à rabat qui ne s’excusent pas d’être là
Le curseur de zip à la Barbour
Le col en velours contrasté avec un vrai parti pris sur la couleur (le vert ne ressort pas sur la photo comme à la lumière du jour croyez-moi)
Elle est légère et déperlante. Je l’ai emmenée avec moi pour un voyage en espace. Je n’ai pu tester que les rayons du soleil sur ce coton ciré mais je n’en tire que du positif. Et puis la couleur écru est d’une polyvalence incroyable.

Elle est chirurgicale cette veste. La coupe est parfaite et la matière ajoute un tombé qui, combiné à cette coupe, rend le tout encore plus parfait. Et ce motif va avec les bleus et plein d’autres couleurs finalement. Difficile d’en faire le tour.
La forme est simple ce qui en fait un blouson de tous les jours. Et ce col, ce COL BORDEL !!! Enfin un col généreux. Et j’aime la générosité. Vous le savez j’espère.
Et c’est la troisième veste que je vous montre qui est dotée d’une banane (je crois qu’on appelle ça comme ça), cette bande de tissu attachée sous le col qui sert à fermer complètement le col quand il est relevé. Un bonheur si le vent souffle.

Parfois je fais un tour sur Broadway and Sons et parfois je tombe amoureux. Alors après avoir vérifié la taille, la matière et la coupe autant que je pouvais je clique ou passe mon chemin. Là, je suis passé au panier rapidement. Elle est un chouïa étriquée pour moi, mais pas suffisamment pour la regretter. Sa couleur est d’une polyvalence folle. Oui c’est un jaune mais ça n’empêche pas.
Je l’ai mise dans un look récemment que j’ai pris en photo et vidéo pour un petit lancement donc vous me direz des nouvelles… et dont il y a un indice en fin de newsletter.
Ce blouson, c’est du Steve McQueen à l’état pur. Ne boudez pas les Harrington jackets, elles sont un aller simple vers un cool maîtrisé dans votre vie.

Celle-ci, vous ne la trouverez plus. D’ailleurs la précédente non plus. Enfin il en existe mais elles sont vintage donc c’est principalement du hasard de tomber dessus.
Mais cette Uniform Bridge, je l’adore. Je ne suis pas un gars particulièrement adepte des vêtements techniques mais je ne suis pas suffisamment fou pour ne pas voir qu’ils apportent quelque chose au quotidien. Surtout quand on habite à Bordeaux où disons-le IL PLEUT PLUS QUE DE RAISON.
Voilà c’est dit.
Et pourtant cette veste aux milliers de poches, je la porte peu. Car mon style verse plus dans l’élégance que le sportswear. Si on peut opposer les deux. Je ne sais pas. Et quand je porte un blouson comme ça, tout de suite ma silhouette est très casual, très sportswear, très technique et il faut que je sois dans un mood bien particulier pour la porter.
Mais ça ne change rien à l’affaire : ce blouson est fantastique et a une gueule pas possible et je ne le vendrais pas pour rien au monde.
À part 1 million d’€ peut-être. Arf même 500k€. 300 ? Évidemment, sans sourciller. 100k€ ? Vendu ! 1000 balles ? C’est oui. 500€ ? Pas sûr.

C’est un mac que je prends un peu par défaut. Pardon de le dire. J’ai besoin d’une veste comme ça : imperméable, élégante et longue. Mais je trouve que la coupe ne m’est pas hyper adaptée. En attendant de dégotter le mac parfait, je prends celui-ci.
Il m’apporte tout sauf cette exigence de coupe. Mais franchement il est à rien d’être parfait.
Bref, je pense un de ces jours me choper un vintage Burberry’s ou Aquascutum. Telle est ma destinée je crois. Car ceux que je regarde chez Auralee ou autres marques japonaises de ce type sont hors de prix.
Mac en coton gratté beige Joyce

Eh oui, il n’y a pas de lien sur le titre. Parce qu’il n’y a plus de marque Joyce. Finito. Et c’est un petit drame. Ça partait bien, il y avait tant de produits cool à voir. Des chemises avec des textures folles, d’autres choses dont je ne me souviens plus et des vestes/manteaux dans ce type. De la longueur vertigineuse et du bon design (regardez ce col, je ne sais pas, ça m’émoustille).
Il faut savoir que j’ai renversé un café sur ce mac et je n’ai jamais pris le temps de l’apporter au pressing. Je pense que maintenant le café et le coton gratté ne font plus qu’un et je ne sais pas qui pourrait bien parvenir à détacher l’un de l’autre. Même, à ce stade ce serait peut-être de la cruauté vestimentaire.
J’adore cette veste mais il ne faut pas compter sur elle pour quand il pleut. Mais ça va, j’en ai suffisamment dans mon placard pour ces moments-là. Car oui, je ne vous ai pas tout montré.
Ici, ce sont mes vestes préférées. Et en parlant de ça, il est l’heure de vous laisser voir une veste que j’ai co-créée avec Thomas Cousin, le fondateur de la marque Not Too Ballsy
Menswearplease x Not Too Ballsy blouson navy en drill de coton (disponible le mardi 8 avril)

6 poches sur le buste. 1 à l’intérieur. Ça fait 7, on est d’accord. Comme les 7 nains, c’est vrai. Nains qui porteraient probablement cette veste pour aller à la mine. Enfin j’imagine.
Cette veste, c’est parfait pour la demi-saison, pour maintenant quoi. Elle a une coupe boxy juste pour pouvoir ressemble à Jacob Elordi ou Daniel Day-Lewis en workwear. Si vous me demandez mon avis, je choisis le second.
J’avais des difficultés à trouver du vrai bon workwear de qualité vintage sans y laisser une… enfin une… une partie intime de mon corps. Et du coup, Thomas m’a attrapé par la manche pour me dire “viens, on crée des ensembles workwear”. J’ai dit BANCO.
Et oui, si vous voyez la veste ici, sachez que ce sont des ensembles. Deux. Un marine et un vert avocado dont vous apercevez le pantalon ici. Habile.
Vous aurez des nouvelles demain mardi 8 avril sur mon Insta.
Voilà, c’est terminé et franchement je sais pertinemment que je ne m’arrêterai pas d’acheter des blousons et vestes longues de demi-saison. Avec un simple t-shirt en-dessous ça donne de l’allure et c’est pour ça que je vis.
Non pas pour ça.
Enfin pas que.
J’exagère parfois c’est ma malediction.
De l’amour et du menswear, please !,
Jordan