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Comment dépasser les basiques et trouver son style
Est-ce qu’on devrait s’en tenir aux basiques ?
Après tout, on peut très bien avoir un bon style qu’avec des basiques. Et d’ailleurs, si les fringues ne sont pas pour vous une passion et que vous ne cherchez pas à développer un style pointu mais vous sentir bien dans des tenues qui sont adaptées à votre corps et passent partout, vous pouvez vous en tenir là.
Cet article (et le podcast sur lequel il s’appuie) ne vont cependant pas vous intéresser.
Pour les autres, je vous conseille l’écoute du podcast et la lecture en parallèle de cet article pour mettre des images sur tout ce dont on parle.
En réécoutant l’épisode, je me rends compte que parfois on peut parler de personnes ou de marques comme si elles étaient connues de tous alors que non.
Quand on parle, par exemple, de notre voyage au Japon avec Boras, on parle de Jason. Il était le directeur artistique de Bonnegueule et à présent, lui et sa compagne Ali ont créé un lieu extraordinaire en Normandie, pour accueillir les retraites de yoga, séminaires d’entreprises et séjours à deux en toute déconnexion.
J’en parle car c’est lié au Japon, puisque c’est une sorte d’auberge japonaise qu’on appelle un ryokan. En plus de l’histoire inédite de la conception de ce lieu, la construction bio-climatique du bâtiment est assez passionnante également. Ils expliquent tout dans ce podcast.
Les farmer jackets de Luca
Sans transition, dans l’épisode, nous parlons du crush de Luca pour les FFA jackets. FFA signifie Future Farmers of America. Et il en parle ici :
J’attends un peu de trouver la veste parfaite personnellement. Et aussi, 245€ (260€ avec les frais de port), je trouve ça un peu élevé. Mais j’ai hésité fort à acheter celle-ci :
Fort, fort, fort. J’aime bien le fait qu’il y ait le nom de son propriétaire, ainsi que l’année et son statut dans la FFA. Mais je ne sais pas. Je n’arrive pas encore à franchir le pas.
Les petits comptes à suivre
Boras parle de l’importance de suivre des comptes plus confidentiels sur Instagram car c’est là qu’on trouve la plus grande liberté stylistique. C’est vrai. Même si je nuance en affirmant qu’on la trouve aussi sur des comptes avec plus d’abonnés.
Mon problème, c’est que je suis tellement de compte que j’ai perdu de vue ces comptes en question. Ils ne ressortent plus dans mon algorithme. Alors même que je sais que j’ai découvert des pépites que j’ai aujourd’hui oubliées.
Je vous livre tout de même quelques comptes à suivre, qu’ils aient quelques centaines ou dizaines de milliers d’abonnés :
Guillotine, des lookbooks acérés
Sur les réseaux, les vidéos ont gagné. Probablement que la dopamine qui s’en dégage éclipse celle, beaucoup plus faible, de la photo.
Et c’est vrai que la photo permet de figer un propos. Là où la vidéo est souvent insaisissable.
Voici quelques lookbooks desquels s’inspirer :
Naviguez sur. lesite, cliquez au hasard, ouvrez grand les yeux.
Les bijoux quand on est un homme :
Ça ne va pas forcément de soi au début. Il paraît même qu’on dit que le seul bijou acceptable pour un homme, c’est une montre. Et son alliance. Mais ça entrave tellement notre liberté. Vous me connaissez, ça ne me plaît pas.
Surtout que les bijoux n’ont pas besoin d’être clinquants, ou flamboyants, ils peuvent se faire très discrets à votre cou, poignet, doigt ou oreille.
La beauté du bijoux, c’est qu’il est tellement tout contre la peau qu’il se confond avec vous. Comme s’ils avaient le pouvoir d’attirer votre énergie d’homme et de la contenir aussi longtemps que nécessaire.
Boras est un fervent porteur de bijoux en tous genres.
Luca aussi :
Pour info, le “chaton” d’une bague c’est la tête de la bague. Si dans l’épisode, vous entendez un flottement quand Luca parle de chaton, c’est que je pensais qu’il faisait une vanne en disant “chaton” et que progressivement, je me suis rendu compte que c’était un vrai terme… que je ne connaissais pas.
Alors voilà. Maintenant, je connais. Et vous aussi.
De mon côté, j’attends deux bagues qui devraient arriver dans les deux semaines :
La oyster de chez Damaris Durrleman
Dans le podcast, on parle aussi de Bleue Burnham et de Harpo.
Bijoux japonais
On les évoque également. Je voulais vous montrer ici trois marques emblématiques. Les Japonais sont extrêmement inspirés par les bijoux amérindiens.
Il y a aussi Goro’s, légende du bijou japonais. Mais il faut se lever très tôt pour mettre la main sur une des créations. Il faut aller sur place et encore, on n’est même pas sûr de pouvoir repartir avec quelque chose.
Voilà ce que ça peut donner (pas le compte officiel je précise) :
J’en reste là
Comme dit Luca dans l’épisode, il n’y a pas “la bonne première bague” ou “le bon premier bandana”. La beauté de l’accessoire, c’est qu’il exprime vraiment ce que vous avez en vous. Enfin, votre sensibilité. Et c’est en cela que développer votre goût pour. les accessoires, c’est véritablement donner une tournure personelle à votre style.
Bien sûr, je vous y encourage vivement.
Bises,