Liste au Père Noël (Partie 1)

Dites bye-bye à Romain. Dernier tour d’honneur. Enfin jusqu’à la prochaine fois.

Au fait !

Pour les épisodes de Menswear Family Solo (où je fais mes one man shows là), je vais à chaque fois répondre à une question de l’un d’entre-vous. Que je prends généralement sur Instagram.

Mais j’ai créé une adresse e-mail pour ça : [email protected]

Et je me dis que parfois pour des questions, qui appellent des réponses plus courtes, je pourrai y répondre dans de courts podcasts qui viendraient se greffer entre ceux du lundi matin. À voir.

Noël. Rudolf. Nordmann. Tout ça.

On est fin novembre. Je pense qu’on devrait tous se secouer le cocotier le sapin. Évidemment.

C’est pas pour me vanter mais j’ai déjà acheté le cadeau de ma copine. Alors oui peut-être qu’elle m’a mis sous le nez alors que je regardais Mad Men, son téléphone ouvert à la page d’une doudoune qu’elle adore. Peut-être qu’elle tenait ma carte bleue dans son autre main. PEUT-ÊTRE que les numéros étaient déjà entrés dans les petites cases et que j’avais plus qu’à valider l’opération sur mon appli bancaire.

Mais au moins, c’est fait.

Et d’ailleurs, c’est ce que je projetais de lui prendre.

Ce qui m’amène à mon tout premier mini point : n’attendez pas qu’on vous offre le cadeau de vos rêves, exprimez-vous. Trop longtemps j’ai laissé ma mère faire et je me suis retrouvé avec des choses dont je ne me rappelle même pas et qui m’obligeait à déployer une énergie de dingue en recevant le cadeau, pour jouer le gars qui attendait ce cadeau précis depuis qu’il était né, juste pour ne pas lui faire la moindre once de peine.

Depuis j’ai changé de stratégie, je dis, j’aimerais beaucoup ce livre. Et c’est précisément ce que je reçois. Avec tout de même une petite babiole sans queue ni tête en supplément. Merci maman 😍 Merci papa aussi, mais on va pas se mentir, c’est maman qui fait tout le boulot.

Bon, alors tout ce blabla pour vous envoyer en plein visage ma liste au Père Noël. Enfin, pas vraiment ma liste, parce que je vous assure que ce soit 100 fois plus bizarre que celle-ci, mais disons la liste des choses que j’ai repérées et qui feraient plaisir à recevoir, je pense, pour tous ceux qui aiment s’entourer de beauté.

Il s’agit de la Partie 1. La seconde vous parviendra dans une semaine, le 2 décembre précisexactement.

De la cosmétique de qualité

Je ne parle pas de prendre le coffret Scorpio au Leclerc. L’idée, c’est de s’intéresser au produit, donner un cadeau qui dit “je veux rendre ton quotidien meilleur”.

Pommade hydratante et peigne à barbe/moustache

Vous choisissez vous-mêmes deux, trois produits faits pour la personne en question. Faut qu’elle sente que vous avez réfléchi à elle. Si par exemple, vous m’offrez ce dentifrice à la coriandre, je saurai que vous n’avez pas vraiment choisi avec soin.

Un nécessaire de voyage

Là vous sortez le grand-chose et vous faites chauffer la carte bleue. C’est pour quelqu’un compte beaucoup pour vous ça. Vous lui dites “je suis là, même quand tu es loin de moi.” Ça peut être parfait pour la personne que vous stalkez en ce moment d’ailleurs.

Evidemment ne stalkez personne. Ce n’est pas bon pour la santé.

Un coffret Horace

Pour un autre type d’homme peut-être. Quoique, on peut très bien aimer les deux. J’en suis la preuve. Je suis Buly et Horace confondus. Mais bon, certains hommes peuvent davantage se laisser séduire par le minimalisme masculin du packaging Horace.

Ils font de bons produits. Allez-y les yeux fermés.

Des accessoires bien sentis

De la maroquinerie étonnante

Je suis du genre à oublier n’importe quoi n’importe où. Malgré mon métier, je ne suis pas matérialiste. Enfin. J’aime les objets. Mais je n’ai pas d’attache viscéral à eux. Peut-être que vous êtes pareil. Peut-être que la personne à laquelle vous voulez faire un cadeau est pareil.

Mais payer 200 et quelques euros mes étourderies me lasse. J’ai besoin de mes airpods. Je ne veux pas les perdre. Ils sont petits et me permettent de m’extraire du wagon dans lequel je suis pour voler un peu ailleurs. Les gens qui passez vos appels dans les wagons, vous vous prenez pour qui ?

Et pour ceux qui savent travailler le cuir, ils ont mis le patron en open source.

Une ceinture qui parle à celui qui la porte

Acheter une ceinture à un homme, c’est pas que c’est mal mais j’en ai reçu un nombre incalculable que j’ai dû donner à des assos. Je n’ai jamais porté aucune des ceintures qu’on m’a offertes. C’est un fait. La plupart avait une boucle un peu beauf pardon de le dire.

Il faut que la ceinture corresponde à celui auquel vous l’offrez. Evidemment. Celle-là est pas large du tout avec une boucle travaillée mais pas clinquante et dans un métal jaune qui n’est pas de l’or. Donc on n’est pas dans le bijou, on reste dans le workwear. Et ça me plaît bien ça.

Et elle est faite aux Etats-Unis, dans un cuir anglais au tannage végétal. Tout pour me plaire.

Un vrai beau parapluie

Personnellement, je me tape le même pépin depuis des années. Un truc acheté pour une bouchée de pain dans un endroit quelconque trouvé au hasard sur le chemin de ma vie. J’ai besoin d’un parapluie à la hauteur de mes autres pièces. Et c’est toujours un déchirement financier que de se l’acheter soi-même. Alors pourquoi pas compter sur les autres ?

Un bonnet singulier

Bon ça, c’est une couleur que j’adore. Donc voilà, c’est réglé. Et on peut remarquer quand même un beau travail de maille, avec ce camaïeu de couleurs et ce point.

Un écharpana

Mi écharpe, mi-bandana.

Je l’ai en marine et je dois dire que je suis conquis. J’adore son format hybride.

Une montre tout simplement

Bah oui, quand on veut pas s’embêter, on offre une montre tout simplement. Aha. Pleurs de tristesse.

Cette montre Serica m’a tapé dans l’œil et si quelqu’un de mon entourage pouvait se permettre un trou de 1490€ sur son compte, ça m’arrangerait. Personne ? Ouais bon, il reste toujours ce fameux oncle en Amérique mais il est un peu retard par rapport à mes prédictions. Je le voyais plutôt arriver avant mes 30 ans, pour me mettre définitivement à l’abri du besoin.

On dirait que je vais devoir compter sur moi-même. Encore une fois.

Des gants de travailleur

Mais pas pour travailler. C’est du cuir de cerf, c’est robuste. Mais si je me mets à couper du bois avec, ils ne vont peut-être pas apprécier.

Bon, je veux des gants jaunes depuis un moment. Je me dis que ça doit vraiment envoyer avec un manteau camel, marron, olive ou crême. Oh là là, je m’y suis déjà. L’ennui, c’est que je n’ai pas… ah mais si j’ai mon manteau vert qui pourrait aller avec… hé hé hé.

Des lunettes de frime

Oui ça c’est spécial Menswearplease. Des mois, des années qu’il vous bassine avec ça. Donc pas étonnant que ce soit dans ma liste au Père Noël. Après bon, je ne sais pas si ça va dans la vôtre. Faut voir.

Ça peut aller parfaitement avec mes gants jaunes, ça d’ailleurs. Bon faut voir la forme de la monture (il ne faut pas que ce soit trop large) mais j’y crois.

Un cabas à la L.L. Bean mais pas de chez L.B. Bean

J’ai toujours été attiré par ces cabas-là. Et bon ben celui-ci me plaît bien. Il existe en plein de couleurs différents d’ailleurs.

Un bandana américain

Américain mais fabriqué au Japon par un Français. Christophe Loiron. Pas grand-chose de plus à dire.

Faut pas que ce soit le premier bandana de la personne peut-être. Enfin je ne sais pas. Après tout, comme dit Luca Llaccio ici, il n’y a pas de premier bandana.

La partie 1 s’achève ici, à la semaine prochaine.

Bises