Petit guide de la chemise d'automne

Un nouveau lundi, un nouvel épisode à écouter. Le voici :

Si vous n’êtes pas de la team Spotify, il se trouve également sur Apple et Deezer entre autres.

Dans cette deuxième partie, nous avons tenté, avec Luca et Boras, de :

  • Définir nos essentiels : les pièces qui constituent la base de notre manière de nous habiller. Ces essentiels peuvent changer dans le temps donc elles ne sauraient revêtir (oh, oh) le titre d' "intemporel" qui est d'ailleurs un concept auquel on croit peu autour de cette table.

  • Donner des marques sûres pour trouver de bons basiques au bon rapport qualité/prix pour bien s'habiller.

En plus de ça, on a pu discuter de :

  • Gérer sa morphologie et ses peurs vis-à-vis d'elle

  • L'ampleur et son rôle dans une silhouette

  • Des marques qui parlent d'essentiels et de ce que ça veut dire de la marque

  • Peut-on faire confiance aux marques ?

  • Les tendances et comment les utiliser

  • Le stylisme chez Zara

Et plein d'autres questions… et réponses surtout !

Quand vient l’automne, je me mets à rêver de chemise. Ou du moins, d’avoir envie d’en porter davantage. Pour une raison toute simple : c’est que la température baisse et que je ressens le besoin d’avoir des manches longues.

Ma couche de base n’est plus le t-shirt, c’est la chemise. Et ce que j’aime aussi particulièrement, c’est que comme je vais la porter sur un pull ou une veste, je n’aurai même pas vraiment besoin de la repasser cette chemise.

Ce qui fait que je regarde mes chemises avec beaucoup plus d’envie que quand je dois les repasser. Car, contrairement à d’autres (voir les commentaires sous ce reel), ce n’est pas vraiment un plaisir pour moi de repasser. Enfin, je comprends que c’est à peu près le même sentiment que quand on cire ses chaussures mais je ne sais pas, ça ne prend pas vraiment sur moi.

Enfin bref. Les chemises. Lesquelles avoir en automne. Et où les prendre.

Une bonne surchemise à motif à porter tout le temps

La surchemise, c’est une chemise qu’on utilise comme une veste. Elle a une ou deux poches poitrine (généralement). Et est taillée dans une matière plus épaisse qu’une chemise. Car plus une chemise (qui est un vêtement de dessous) est épaisse moins, mécaniquement, on peut la porter dessous.

S’il ne fallait choisir qu’une choisir qu’une surchemise, je dirais qu’il faudrait qu’elle soit dans une couleur moyenne, je veux dire par là ni trop claire ni trop sombre, de sorte qu’elle aille avec tous vos pantalons.

J’ai quelques options dans ce goût-là.

Beams Plus chez Graduate. En rayon avec des motifs intéressants.

Eh oui je sais, c’est fort. Mais pas tant que ça. C’est dans la tête. Et cette couleur se porte avec tout, contrairement à ce que vous pensez. A Kind of Guise.

Un motif pied-de-poule bleu qui peut propulser un denim brut. Portuguese Flannel.

Wythe en coton gratté.

Octobre : le bon niveau de taupe

C’est utile d’avoir une pièce comme ça. Parce que, quand vous êtes en panne d’inspiration, il vous suffit de mettre des basiques avec ça et tout de suite, la tenue s’élève.

Une chemise en chambray pour slay

Pardon. Dans ma tête, j’aimais bien comme ça sonnay.

Re-pardon.

La chemise en chambray dans un bleu moyen, c’est vraiment comme un plat de steak-frites. C’est toujours vachement bon. Rien à voir. J’écris cet article à 12h20. Mon estomac vient de remplacer mon cerveau aux commandes.

Je me reprends. La chemise en chambray, ça permet deux choses :

  1. Apporter une texture légère, donc du relief à votre tenue

  2. Pouvoir la porter dans toutes vos tenues casual tout en rendant le tout un peu plus smart

En tout cas, c’est comme ça que je l’utilise. Et là aussi, si elle n’est pas impeccablement repassée, ce n’est pas un drame.

On peut la porter en chemise ou en surchemise. Et je trouve que contrairement au denim, elle est plus adaptée à l’automne car plus fine généralement. Donc elle peut se glisser sous des mailles de jauge moyenne ou des vestes en denim ou coton-laine sous qu’on étouffe.

Kamakura. Chemise à col américain style Ivy.

FOB Factory chez Haku. Remarquez le col officier et le bas arrondi.

Manatash intéressante. Entre la chemise de rando et de salon.

Une chemise en oxford de couleur pastel

Oui c’est assez précis. Mais je trouve que les couleurs pastels ou passées ou pâles peuvent vraiment ajouter un petit propos intéressant à une tenue.

Surtout sur une chemise oxford qui a déjà un soupçon de texture.

Pour votre information, et vous avez tout à fait le droit d’oublier cette information dès lors qu’elle vous sera divulguer, je porte beaucoup ma chemise oxford jaune pâle en automne.

Voilà. C’est dit.

Et j’aimerais beaucoup que vous fassiez partie de mon clan.

Qu’est-ce qui fait une bonne chemise oxford ?

  • Un col américain avec un bon roll

  • Une coupe droite un peu ample

  • Un oxford 100% coton évidemment

La chemise oxford, c’est la même utilisation que la chemise en chambray mais pour un look plus propret, c’est vrai. Quand vous avez moins envie de casser des gueules sur la route du supermarché que de faire traverser les grands-mères.

Personne ne fait traverser les grands-mères en chambray. On ne l’a jamais vu et on ne le verra jamais.

Sebago. Eh oui, ils font des chemises. Et la coupe est parfaite et elles sont faites au Portugal. Je le sais, je l’ai celle-ci.

Bonnegueule. Couleur miel et oxford épais.

Une surchemise en velours

C’est histoire de varier un peu d’avec la surchemise numéro 1. Le velours, c’est quand même une matière phare de l’automne et ce sera quand même dommage de ne pas en profiter sur une chemise tant la matière est douce.

Alors oui, ça peut vite faire papi. Et dans ma bouche, ce n’est pas péjoratif. Tout simplement car je ne vois pas le mal qu’il y aurait à ressembler à un papi. Vraiment aucun.

Mais si pour vous c’est un problème, restez loin des couleurs marron et vertes et tout se passera bien.

Corridor NYC dans une couleur beaucoup plus polyvalente qu’on ne croit. En velours côtelé.

Voilà donc quelques pistes pour muscler votre jeu de chemises.

Il est 13h14 et c’est l’heure pour moi d’aller manger.

Merci.

Bises,